Je veux vivre
Jenny Downham

ebookBroché : 378 pages
Prix : 6€84
Editions :Pocket Jeunesse
Date de sortie : 01 Juin 2011

Résumé:
Tessa vient d’avoir 16 ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d’une leucémie. Partagée entre la révolte et l’angoisse, Tessa veut tout connaître de la vie avant de mourir, les interdits, la célébrité, l’amour… Aidée de sa meilleure amie, entourée par ses parents, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !

*

Mon avis: J’ai fini le livre hier dans la soirée, et j’ai longuement tergiversé avant de me décider à rédiger cette chronique. J’avais entendu tellement de louanges sur cette histoire que quand j’ai vu que j’allais dénoté parmi la « foule », j’ai hésité.
Vous aller surement me trouver insensible, mais je n’ai pas du tout accroché… J’ai passé l’ensemble de ma lecture à songer au livre que j’allais entamer après…

Les raisons principales de cet échec?
Je dirais déjà que dans un premier temps, quand on a lu la quatrième de couverture, on a lu le livre. Ensuite, à aucun moment je n’ai réussi à m’identifier à Tessa. Bien sûr, je n’ai pas la prétention de savoir comment je réagirai si j’apprenais qu’il ne me restait plus que quelques mois à vivre, mais certainement pas comme Tessa!

Pourtant au début, l’idée de sa liste de souhaits à réaliser avant de mourir, je trouvais ça sympathique. J’avais même oser espérer qu’en allant ainsi de l’avant, en profitant pleinement, elle entrerait en rémission. Et la que vois-je sur sa liste dans le « top 3 »? Sexe, drogue, délinquance… Sympa la gamine!
Mais là encore, je crois que j’aurai pu faire abstraction si non contente de profiter de ses derniers instant pour faire n’importe quoi, elle n’avait pas été une petite peste, méchante et nombriliste.

Alors que son entourage se décarcasse pour qu’elle ait tout ce qu’elle souhaite, elle parle mal, n’a aucune reconnaissance face aux sacrifices fait par son père qui met totalement sa vie entre parenthèse pour les beaux yeux de mademoiselle à qui rien ne va.

Une petite pensée pour Adam cependant que j’ai trouvé admirable! Peu de garçons de son âge aurait affronté ce genre de situation avec tant de droiture!

Niveau style de l’auteur, encore une fois, ce n’était pas ma tasse de thé. Elle passe trop du coq à l’âne sans réelle cohérence. Tantôt on est à la maison et la ligne d’après sans préavis on est dehors à l’autre bout de la ville. J’aurai pu comprendre ce procédé à la fin lorsque l’état de santé de Tessa était déclinant, mais pas tout au long du livre. C’est fatiguant de devoir sans cesse faire un effort pour se resituer.

Ma note:  1

Avis de mes partenaires: Laura